L'histoire du zèle inconsidéré et orgueilleux d'Oza est pleine de leçons pour nous, même dans ses moindres détails. C'est manquer de foi que de penser que l'Église est en danger, que de prendre ses souffrances pour des dangers, et c'est aussi manquer de foi que de croire que nous pourrons la secourir par des moyens de notre invention ; mais c'est manquer de foi de la façon la plus coupable que de douter de l'arrivée du secours de Dieu comme Dieu le voudra, et au temps où Dieu le voudra. Nous n'avons qu'une manière bien simple de secourir l'Église dans tous les temps et dans tous les lieux : c'est l'obéissance à ses lois, à ses coutumes, aux désirs exprimés par son Chef. « Et lorsqu'on fut arrivé près de l'aire de Chidon, Oza étendit la main pour soutenir l'Arche, parce qu'il vit qu'un des bœufs l'avait fait un peu pencher en regimbant ; c'est pourquoi le Seigneur fut irrité contre Oza, et il le frappa pour avoir touché l'Arche, et il tomba mort devant le Seigneur. » (I. Paralip. XIII) Père Faber, Sermon prêché à Londres le jour de la Pentecôte in "De la dévotion à l'Église".